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A Propos de Laurence Simon suite...

oeuvre de l artiste peintre Laurence Simon

« …Laurence Simon observe et peint les différentes formes de désastre urbain. Intérieurs lépreux vus par les murs éventrés, poubelles concassées : sur tout ce qui est rebut des rues, elle porte un regard mélancolique, sans pathétique, avec des couleurs passées qui nous laissent méditer sur les terrains vagues de la destruction… » Jean-Philippe Domecq, extrait paru dans « Marianne » juillet 2002


« …Par la pureté de son trait et la rigueur de ses compositions, l' artiste rend une noblesse aux objets dépréciés. Rien n' est indigne pour qui sait voir : quelques bidons posés sur un drap sont élevés au rang de nature morte et les tas de paille des champs,dressés en une architecture improbable, à ceux de vanités. On remarque des détails, infimes indices d' une présence humaine : sur la façade lépreuse, une fenêtre est ouverte et un linge suspendu à sécher se gonfle au vent…Si la figure humaine semble d' abord absente, on perçoit bientôt, si l' on sait regarder, que toutes ces choses bosselées, tous ces murs fissurés, ne nous parlent que de nous-mêmes et en appellent à l' humanité de notre regard… » Agnès Wotkiewicz, extrait paru dans « Artension » mai-juin 2004
« …Laurence Simon, c' est un regard en profondeur sur le quotidien pour en dévoiler la face cachée, celle quel seul un artiste peut décrypter et traduire en toute liberté selon sa vérité intime…Elle habille les façades de drapés dans lesquels elle excelle, parées de stores flottant au vent ou à la dérive, accrochés à une barre d' appui. Parfois l' immeuble entier est enveloppé et le mystère est là d' une vie qui continue à l' abri des regards… » « …Laurence Simon a effectué un long séjour en Italie, son art très personnel est imprégné de son admiration pour les peintres des siècles passés tout en s' affirmant authentiquement contemporaine… » Nicole Lamothe, extraits parus dans « L' Univers des Arts » avril 2005
« …Partout un frémissement baroque, empli de lyrisme, imprime à l' œuvre une vibration unique. La matière picturale vivante fait penser à la paille, au bois, à la braise ou au feu. A la luminosité puissante qui envahit les toiles, comme les soleils du plein été, fait écho la pénombre des drapés ou des espaces en creux… Extrait paru dans « La Gazette de l' hôtel Drouot » janvier 2006
« …Les draps suspendus à sécher, voiles qui se gonflent pour une croisière immobile, caressent les façades et les ans déhanchés telle une vierge baroque. Les secousses sismiques soulèvent, écartent, fêlent, crevassent un camaïeu de gris et d' ocre où se déploie, dans une géométrie intenable, une extraordinaire luminance, que les bidons font résonner, que les meules de foin étouffent pour la mieux exalter… » « … Obsessionnellement le même cri, le même gris, la grisante lumière des formes qui vivent enfin et pour la dernière fois, où le spectateur aime à se perdre, et retrouver Godot dans le foin, nourriture, pourriture, fécondation, de la meule à demi-bâchée d' une bâche aux plis minéraux enserrant son pivot de bois, dans le mur qui part par plaques fines, par copeaux grenus, dans la tôle ronde qui se rouille du bidon cabossé. Avant leur fin dernière sous les gravats, dans les rouillures d' une boîte, sur un tas de fumier, faire battre le cœur de ces simples choses, c' est le duel obscène et vital de l' artiste, c' est le défi de Simon qui sait, comme si peu aujourd' hui, tirer , en une secrète mise en drame, de la boue la beauté… » Jean-Noël Schifano, écrivain
Laurence Simon
Diplômée des Beaux-Arts
Vit et travaille à Paris








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APropos de Laurence Simon    CNIL réf: 1050096 2004 © Laurence Simon